J’ai connu le Burkina-Faso lors d’un raid en course à pied en 1997. Nous avons découvert une forme de pauvreté qui nous a bouleversés. De retour nous ne pouvions plus faire comme avant et avec une poignée de copains de l’époque nous avons décidé de créer une association humanitaire « CODEV » (comme COopération- DEVeloppement). Depuis je n’ai eu de cesse d’y retourner au titre de l’association que j’ai quittée en 2009 à cause de membres qui ont fini par basculer dans « l’habit du blanc » qui croient penser mieux qu’eux et donnent des ordres, détournent l’argent en se payant des voyages avec leur femme ou pire avec leur maitresse !). Depuis les années 2010 j’y retourne à titre personnelle.
Car il faut que vous sachiez que quand vous quittez l’Afrique, l’Afrique ne vous quitte plus jamais.
Au fil des ans je me suis fait des véritables amis tant dans des communautés religieuses que j’ai fréquentées qu’avec des hommes et des femmes du Burkina avec qui j’ai des liens d’amitié très forts, trop forts sans doute.
Lors d’un des mes voyages de 2 mois en 2013 j’ai séjourné dans un village de brousse qui s’appelle YONA. C’est un gros village de 2600 âmes. J’ai une relation très forte avec village que je fréquente depuis plus de 20 ans maintenant. Nous avons construit ensemble plusieurs réalisations dans l’écoute et le respect mutuel et une grande partie de la population comme tous les dirigeants ont une belle estime de moi.